Danidan Admin
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| Sujet: La recherche en agriculture trop éclatée (03/11/2008) Ven 12 Déc - 5:13 | |
| Article paru dans Le Figaro http://www.lefigaro.fr/sciences/2008/11/03/01008-20081103ARTFIG00338-la-recherche-en-agriculture-trop-eclatee-.phpLa recherche en agriculture trop éclatéeValérie Pécresse veut mettre en place un consortium de coopération entre les écoles spécialisées et les instituts de recherche agronomique.Fédérer les moyens pour mieux coordonner la recherche et la rendre plus performante, telle est l'ambition de Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. C'est dans ce contexte que son ministère, associé à celui de l'Agriculture, entend, d'ici à la fin de l'année 2008, mettre en place un consortium de coopération scientifique pour l'agriculture, l'alimentation, l'environnement et le développement durable. Cette décision fait suite à un rapport sur ce sujet de Bernard Chevassus-au-Louis, inspecteur général de l'agriculture, remis aux deux ministres en septembre 2008. «Nous avons trop d'opérateurs en matière de recherche agronomique, plaide Valérie Pécresse. Ils sont à la fois trop nombreux et de taille relativement modeste.» Selon la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, les étudiants en agronomie s'insèrent certes très bien dans le monde professionnel mais ne s'orientent pas assez vers la recherche. Ce consortium dont le nom n'a pas encore été arrêté vise à faire travailler en réseau les différentes écoles spécialisées dans ce domaine, qu'il s'agisse des établissements d'agronomie ou des écoles vétérinaires, avec l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) ou l'Institut français de recherche agronomique au service du développement des pays du Sud et de l'outre-mer français (Cirad). Créer des passerelles
Trois objectifs ont été définis. Le premier tend à renforcer les pôles existants en créant des passerelles entre eux, pour ne pas «bunkeriser» la recherche mais pour la «décloisonner», selon l'expression de Valérie Pécresse, qui estime que pour bien travailler sur le développement durable, il faut développer les coopérations pluridisciplinaires. Par exemple, si la biologie est fondamentale en agriculture, elle ne peut ignorer les questions de sociologie désormais soulevées. Le deuxième objectif est national. Il s'agit de faire en sorte que les établissements aient une taille critique suffisante pour construire des partenariats avec les autres organismes et universités. Enfin, les équipes sont aujourd'hui trop «émiettées» selon Valérie Pécresse, qui entend donner ainsi un label français aux équipes de recherche travaillant sur les sujets agronomiques. Anne Jouan | |
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