Article publié sur le site de l'AERES
http://www.aeres-evaluation.fr/Facultes-de-medecine-en-France,337Facultés de médecine en France : première étude comparativeLe 13 octobre 2009, l’AERES a publié une étude comparative inédite des facultés de médecine françaises, réalisée notamment en collaboration avec les doyens des facultés de médecine. En leur nom, Patrice DETEIX, Doyen de la faculté de médecine de Clermont-Ferrand, Président de la Conférence des Doyens des facultés de médecine livre à l’agence ses premiers commentaires.
Cette étude liminaire, publiée dans La Presse Médicale (présentée et commentée dans le cahier « Education » du « Monde » daté 14 octobre 2009), dessine une première cartographie des 32 facultés de médecine en France proposant un cursus complet. Reposant sur des indicateurs quantitatifs disponibles et reconnus par l’ensemble des partenaires, cette première analyse n’est pas un classement.
Elle est fondée sur les performances des facultés de médecine :
- en formation (résultats au concours de l’internat-ECN) ;
- en recherche (publications, contrats de recherche clinique et labellisation des unités de recherche).
Un groupe de travail initié et animé par l’AERES a été mis en place à cette occasion. Il réunit la Conférence des Doyens des facultés de médecine, la Commission santé de la Conférence des Présidents d’université (CPU) et des étudiants en médecine (ANEMF).
1- Comment avez-vous pris part à cette étude ? Nous avons participé activement au groupe de travail de l’AERES, contribuant aux choix des indicateurs utilisés, validés par la Conférence des Doyens. Mais ces indicateurs quantitatifs ont des limites qu’il est important de souligner :
- en formation, comme en recherche, les facteurs géographiques et l’environnement socio-économique de la faculté ne sont pas pris en compte ;.
- pour la formation, il n’y a pas de données sur les motivations des étudiants vis à vis de l’examen classant national (ECN) ni sur le pourcentage d’entre eux souhaitant faire de la médecine générale, spécialité pour laquelle le classement compte peu. Par ailleurs les modalités pédagogiques de la préparation aux épreuves ne sont pas connues ;
- concernant la recherche, le calcul du score des publications reste un indicateur discutable.
Ces limites pourront être corrigées par des études qualitatives ultérieures.
2- Quelles ont été les premières réactions des Doyens aux résultats de cette étude ? Il est trop tôt pour répondre de façon précise à cette question, mais on pressent déjà un effet mobilisateur. De nouvelles études plus ciblées, appuyées sur des données qualitatives et répétées sur plusieurs années sont indispensables pour être en mesure d’apprécier l’impact stratégique et pédagogique des politiques menées par les facultés de médecine.
3- Quelles sont les perspectives à court et moyen termes ? A l’initiative de l’AERES, les études qualitatives sont déjà entreprises : des enquêtes seront réalisées sur chaque site par les Doyens et les étudiants en médecine. Elles porteront sur la vie étudiante, les modalités de préparation au concours de l’internat (ECN) et l’organisation des enseignements et des stages pratiques, très importants pour la formation aux compétences professionnelles. Les questionnaires ont été élaborés au sein du groupe de travail, les réponses seront centralisées par l’agence qui assurera le traitement des données et leur synthèse.
Lire le communiqué de presse de l'AERESLire l’intégralité de l’article original en ligne sur le site de l’éditeur Elsevier-Masson 
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