Article paru sur le site de la Ville de Paris
http://www.paris.fr/portail/Economie/Portal.lut?page_id=105&document_type_id=2&document_id=62746&portlet_id=824Inauguration de l’Institut de la VisionL’Institut de la Vision, premier centre français de recherche intégré sur les maladies oculaires, a été inauguré le 11 décembre. Bâti dans l’enceinte de l’hôpital des Quinze-Vingts, c’est aujourd’hui l’un des centres dédiés à l’ophtalmologie les plus importants d’Europe. Il tend vers un unique objectif : découvrir les traitements qui répondront, à l’avenir, aux besoins des personnes atteintes de maladies oculaires.
L’ensemble de la construction, d’une superficie totale de 11000 m2, abrite :
- un centre de recherche sur la biologie de la vision et les maladies oculaires (l’Institut de la Vision à proprement parler)
- un centre d’investigation clinique
- un centre de référence pour les maladies rares, ainsi que plusieurs industriels sur site (Essilor, Fovea pharmaceuticals, Iris Pharma)
- un deuxième immeuble de 5500 m2 a également été construit sur le site pour abriter des entreprises dont l’activité est en synergie avec celles de l’Institut de la Vision, ainsi qu’une résidence hôtelière qui permettra d’accueillir chercheurs et patients.
L’inauguration a eu lieu en présence de Valérie Pécresse, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, de Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative, de Bertrand Delanoë, Maire de Paris et de Jean-Paul Huchon, Président du Conseil Régional d’Ile de France, ainsi que de personnalités scientifiques étrangères telles que le Directeur du National Eye Institute (Etats-Unis).
Le bâtiment abrite déjà les 12 équipes de recherche publiques. Ses chercheurs ont été recrutés parmi les meilleurs, venus d’une quinzaine de pays. Ces équipes s’intéressent au traitement de l’information visuelle, à la biologie du développement, à la génétique et à la thérapeutique. Désormais, le second et dernier temps du lancement de l’Institut commence : les huit partenaires industriels prennent possession des lieux, parmi lesquels Essilor, Fovéa Pharmaceuticals et Iris Pharma. Leur but : développer en étroite collaboration avec les chercheurs publics des technologies d’aide aux malvoyants, de nouveaux procédés d’imageries, des molécules innovantes…